jeudi 4 juin 2020

Compteur Linky : UFC-QueChoisir perd ses trois procès lancés contre Stéphane Lhomme

Refus Linky Gazpar - http://refus.linky.gazpar.free.fr
Communiqué du mercredi 20 avril 2020



- UFC-QueChoisir ment en prétendant qu' "on ne peut pas refuser le Linky"
- La collusion de la direction de l'UFC-QC avec Enedis/Linky est démontrée
- UFC a mis en place "une nouvelle forme de corruption" la liant aux entreprises


En lançant à son encontre trois procès simultanés, la direction de l'UFC-Que Choisir visait clairement à briser Stéphane Lhomme financièrement pour le faire taire. Mais, dans un triple jugement rendu le 5 mars 2020, la 17ème chambre correctionnelle de Paris a débouté l'UFC et ses séides (un chargé de mission et une journaliste de Que Choisir) qui exigeaient des insertions ruineuses dans la presse, une pénalité de 8100 euros ainsi que les frais de justice.

Il faut dire que Stéphane Lhomme n'a pas seulement mis en lumière les errements de la direction de l'UFC-Que Choisir, laquelle ne cesse de prétendre de façon mensongère que l'on ne peut pas refuser le compteur Linky : il a aussi montré comment, par le biais de son opération "Energie moins chère ensemble", l'UFC-Que Choisir a quitté sa mission de défense des consommateurs pour faire du business avec les entreprises qu'elle est supposée contrecarrer lorsque c'est nécessaire.

En lançant un appel d'offre et en sélectionnant un lauréat parmi les fournisseurs d'énergie, l'UFC-Que Choisir a, au passage, adopté les Conditions générales de vente (CGV) du distributeur Enedis, par ailleurs installateur des compteurs Linky. Or, ces CGV prévoient le libre accès au compteur d'électricité… alors que refuser cet accès est précisément la principale façon dont les citoyens peuvent échapper à la pose du Linky !

Il est facile de comprendre que l'UFC-Que Choisir ne peut pas garantir à Enedis le libre accès aux compteurs d'électricité et, dans le même temps, conseiller aux habitants d'empêcher les installeurs de Linky d'accéder à ces compteurs !

Etant donné que l'opération "Energie moins chère ensemble" permet à l'UFC-QueChoisir de recevoir de l'argent et de gagner des adhérents, c'est logiquement que le tribunal a validé l'accusation de Stéphane Lhomme selon qui l'UFC-QueChoisir, rebaptisée "Que Trahir", a bafoué l'intérêt des consommateurs et a "organisé sa propre corruption".

Il est grand temps que la direction de l'UFC-QueChoisir renonce à son business et revienne aux fondements de la défense des consommateurs, en commençant par dénoncer le programme Linky… au lieu de prétendre à son "amélioration".

Quant à Stéphane Lhomme, il a un nouveau rendez-vous judiciaire le 3 décembre 2020, poursuivi cette fois par Enedis qui ne supporte pas que soient dénoncés les nombreux incendies, parfois mortels, causés par les compteurs Linky.






Rappel : fin 2017, UFC avait déjà perdu un
procès lancé contre Stéphane Lhomme !


Linky : l'UFC-QueChoisir déboutée en justice
La dénonciation de la collaboration pro-Linky
de l'UFC-QueChoisir avec Enedis est justifiée






C'est pour tenter de limiter les nombreuses protestations de ses adhérents que la direction de l'association de consommateurs UFC a publié un "dossier noir du compteur Linky" dans le numéro d'octobre de son magazine QueChoisir.

En effet, depuis deux ans que le distributeur Enedis a commencé l'installation en France des compteurs communicants, la direction de l'UFC-QueChoisir s'est signalée par un soutien explicite au programme Linky, en particulier en affirmant de façon mensongère que les particuliers et les communes ne peuvent pas refuser l'installation du Linky, et en minimisant le plus possible les désagréments pourtant graves rencontrés par de nombreuses personnes qui se sont vues imposer ce compteur : surfacturations, incendies, dysfonctionnements divers, mise en cause de la vie privée, forts soupçons de nuisances sanitaires, etc.

Conseiller municipal de la commune de Saint-Macaire (Gironde), engagé dans le mouvement de refus du compteur Linky, Stéphane Lhomme a vivement critiqué la direction de l'UFC-QueChoisir pour son soutien au programme Linky, le qualifiant de véritable trahison des intérêts des citoyens (*).

Qui plus est, il a mis en exergue les relations commerciales liant le distributeur Enedis à l'association de consommateurs dans le cadre de l'opération "Energie moins chère ensemble" ce qui, de toute évidence, explique que la direction de l'UFC-QueChoisir soutienne le programme Linky et trahisse de fait les intérêts de ses propres adhérents et ceux des citoyens en général.

Ce jugement est le premier d'une série à venir puisque, outre la citation directe qui a donné lieu au jugement annoncé le 20 décembre, la direction de l'UFC-QueChoisir a lancé contre Stéphane Lhomme trois autres procédures en justice... et ne manquera pas d'être à nouveau trois fois déboutée.

samedi 25 avril 2020

Cyber Manif mondiale contre la 5G

 
 
 
 
 
Cyberacteurs - Cyber Manif - de 13h30 à 15h00 - Pour manifester votre soutien sur la page de Cyberacteurs  : "Tout le temps de votre connexion sur la page de la manifestation, vous serez considéré comme manifestant-e. Vous pourrez laisser vos messages de soutien et chatter avec les autres cyber manifestants"

Bruxelles - A nos fenêtres et balcons

Stop5G international
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Genève
Texte communiqué Suisse
Manifestation 5G internationale Genève, le 23 avril 2020
Ce samedi 25 avril 2020 se tiendra la deuxième manifestation internationale concernant le développement de la technologie 5G, à l’appel de www.stop5Ginternational.org. Pour rappel, le 25 janvier dernier, il y a eu 265 événements dans 36 pays différents. En raison de la pandémie du COVID-19, les interventions se tiendront cette fois principalement en ligne. A Genève, un discours sera enregistré sur la Place des Nations.  Ce samedi, des événements sont encore une fois organisés dans le monde entier pour affirmer le désaccord citoyen à cette nouvelle technologie qui ne sert in fine qu’une infime portion de l’économie, au déni du droit des peuples. Certains pays comme la France ont profité du confinement pour assouplir les procédures d’autorisation pour de nouvelles antennes.  En raison du confinement, la manifestation devra par conséquent se tenir principalement en ligne. Des scientifiques, médecins, avocats, astronomes, artistes et militants du monde entier s’y sont donnés rendez-vous pour ce format improvisé adapté pour la circonstance. Une conférence avec un panel international de 7 orateurs horspair sera donnée sur Zoom à 19h (lien en fin de communiqué). A Genève, un discours sera filmé à 14h 30 sur la place des Nations, devant l’ONU et face à l’Union Internationale des Télécommunications (UIT).  En Suisse, le peuple n’a pas été entendu pour le déploiement d’une 5G inutile et les autorités fédérales sont restées sourdes aux nombreux appels à la précaution répétés depuis plus d’une année. Les moratoires cantonaux restent fragiles au regard du droit fédéral, et les autorités sont impuissantes alors que la Confédération a d’ores et déjà encaissé des centaines de millions pour la vente de licences hertziennes. Des milliers d’études scientifiques à comité de lecture pointent l’évidence des conséquences néfastes des radiations électromagnétiques sur la santé et l’environnement. L’implantation de la 5G, sans consultation publique et sans études sanitaires préalables et indépendantes est un abus de droit flagrant. Les antennes de téléphonie mobile inondent 24 heures sur 24 des ondes pulsées à haute fréquence, ne laissant au citoyen aucun échappatoire.  De ce fait, une fois encore, rien ne justifie d’augmenter considérablement l’exposition de la population et de l’environnement à des rayonnements. Seuls les effets thermiques sont pris en compte par les valeurs limites actuelles. Les effets biologiques, qui interviennent bien en-dessous des valeurs légales, sont ignorés. Les principes de précaution comme celui de pollueur-payeur ne sont simplement pas pris en compte.

Le citoyen est le dernier rempart de la démocratie. En raison du confinement, ses droits sont encore amoindris. Ce rassemblement international démontre la ferme volonté de défendre, au-delà des frontières et malgré les moyens déployés par les opérateurs, le droit à la santé, au bien-être à la protection de l’environnement, à la vie privée et à la sécurité.   - Lien pour l’événement international : www.stop5ginternational.org
 - Lien pour le Webinar de 19h, avec liste des intervenants :  https://stop5ginternational.org/international-stop-5g-global-protest-day-webinarpanel-presentation/ 
 - Page Facebook : https://www.facebook.com/groups/548912049259423/?ref=bookmarks 
 - Chanson “5G do not consent” par Jalalo : https://youtu.be/5mB5gSOpjC8

jeudi 12 mars 2020

Position de la liste Votez Noisy portée par Olivier SARRABEYROUSE

À l'attention de Noisy le Sec ANTI LINKY

Madame, Monsieur,

Dans un mail du 4 mars dernier, vous m'interpellez à propos du développement des applications mobilisant les ondes électromagnétiques qui sont utilisées par de multiples opérateurs, pour la téléphonie mobile, ou des prestataires de services qui installent des compteurs (électricité, eau, gaz, répartiteurs de chauffage...). De plus, la 5G s'annonce avec son corrélat : le développement de l'exposition à ces ondes dont il n'est pas possible aujourd'hui de prétendre qu'elles ne sont pas dangereuses, comme le rappelle régulièrement l'ANSES, en renvoyant à un principe de précaution. S'ajoute l'installation scandaleuse et forcée du compteur LINKY, tant du point de vue économique (Plus de 5 milliards d'euros de dépenses " prêtés " par ENEDIS qui se remboursera avec un bénéfice substantiel pointé par la Cour des comptes) que de la sécurité des personnes et des biens (CPL circulant en permanence, départs d'incendies...) sans oublier la capacité intrusive du système. Durant mon mandat d'élu d'opposition, comme d'autres membres de notre groupe, je suis intervenu - pour le groupe " Rouge et Verte, la gauche ensemble " - pour contraindre le maire actuel à intervenir afin d'empêcher la pose forcée des compteurs Linky. (cf. copie du vœu). L'édile a fini par accepter la rédaction d'un courrier, peu déterminé, en direction d' ENEDIS. Mais nous ne pouvons pas dire que nous ayons atteint notre objectif. Des poses forcées ont perduré.

Pour envisager toutes ces questions, je pense qu'il est essentiel d'agir collectivement, avec vous-même en tant qu'association défendant cet intérêt commun, et - plus largement - la population dans une démarche participative qui me semble primordiale.

Dans l'hypothèse de mon élection à la tête d'une liste qui aura, entre bien d'autres priorités, celle qui nous occupe, je vous proposerai, dès le début du mandat une rencontre qui permettra de préparer, avec les citoyen.nes, les ripostes à cet envahissement dont nous sommes nombreux.ses dans la ville à
redouter les effets.

Je vous adresse mes sincères salutations et vous assure de ma détermination à utiliser les pouvoirs dont nous disposons en faveur de la protection des noiséennes et des noiséens.

Noisy-le-Sec, le 10 mars 2020

Olivier SARRABEYROUSE

Voeux au conseil municipal de Noisy-Le-Sec du 19 décembre 2019 de la liste Rouge et Verte

Propositions de la liste Ecologie Solidarités Noisy en Commun

Mesdames, messieurs, 

C'est avec le plus grand intérêt que nous faisons réception de votre message. La liste Écologie Solidarités, Noisy en Commun, a en effet parmi ses priorités de permettre à tous les habitants de bénéficier d'un environnement sain. Or l'exposition aux ondes électromagnétiques fait partie des grandes pollutions auxquelles les humains et plus largement le monde vivant se trouvent malgré eux confrontés. 
Une municipalité se doit, de notre point de vue, de prendre en compte l'ensemble des menaces qui pèsent sur la population, la faune et la flore, sur son territoire et au-delà. Les champs électromagnétiques, on le sait maintenant, en sont une, plus ou moins grave selon les fréquences, l'intensité et l'occurrence des émissions, et pas seulement pour les personnes dont l'électrosensibilité est déjà manifeste. 
C'est pourquoi, dans le respect des valeurs de démocratie directe portées par Écologie Solidarités, Noisy en Commun, nous nous engageons à : 
1- créer un groupe de travail avec les habitants et les associations concernées qui portera le débat auprès des assemblées de quartier sur les dangers des émissions électromagnétiques dans notre environnement sur et les moyens de les réduire. Nous tenterons également de porter ce débat dans le cadre d'Est Ensemble et du conseil départemental 
2- appliquer un moratoire sur toute nouvelle technologie intrusive et potentiellement dangereuse, et notamment sur la 5G, tant que le débat démocratique n'a pas eu lieu et qu'une décision collective et éclairée de la déployer n'a pas été prise 
3- de protéger par des interdictions de déploiement d'antennes les établissements scolaires, d'accueil de petite enfance, et les centres de santé 
4- de soumettre à l'épreuve de mesures indépendantes toutes les installations déjà en place, d'en évaluer les effets, la dangerosité et de les déposer le cas échéant si les expositions s'avèrent dangereuses 
5- de défendre le droit de l'usager à refuser dans son environnement immédiat toute installation émettrice d'ondes électromagnétiques (Linky, Gazpar, compteur d'eau...) et à faire retirer celles qui lui auraient été imposées contre son gré 
6- de créer un comité permanent d'observation de l'environnement électromagnétique à Noisy-le-Sec, chargé de l'information et de la veille technologique. 

Soyez certains de la détermination des candidats de la liste Écologie Solidarités - Noisy en Commun à, en cas de victoire aux municipales, prendre et faire appliquer ces mesures dès les premiers mois suivant les élections. 

Sincèrement, l'équipe d'Ecologie Solidarités

mercredi 4 mars 2020

Interpellation des candidats aux élections municipales, on attend des engagements!

Mesdames, messieurs les candidats,



Vous avez décidé de diriger une liste de candidatures à la mairie de Noisy-le-Sec. Vous savez que de plus en plus de citoyens de notre ville s’intéressent aux questions d’environnement et de santé environnementale. Or, s’il y a bien une chose qui évolue très vite par rapport à ces questions, c’est bien la multiplication des applications mobilisant les ondes électromagnétiques. La 4G à peine déployée, voilà que s’annonce la 5G porteuse de beaucoup plus de bouleversements dans notre quotidien que les générations précédentes. Mais surtout ces différentes applications s’ajoutent les unes aux autres : les trois premières générations de téléphonie mobile, le compteur d'électricité Linky, les répartiteurs de chauffage, les compteurs de gaz et d’eau… et maintenant donc la 5G, partout, tout le temps, à la maison (objets de la domotique), dans la voiture, dans les transports collectifs, au travail…


Nous sommes inquiets, tout particulièrement pour les populations vulnérables que sont les enfants et les personnes malades. Et ce n’est pas l’augmentation rapide du nombre de personnes qui disent souffrir de l’électrosensibilité qui peut nous rassurer.


Le gouvernement, très sensible aux sirènes des lobbys, a pris de nombreuses dispositions pour faciliter un développement toujours plus rapide et plus important de cette technologie alors même que l'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) ne cesse, depuis de nombreuses années, de recommander une réduction des expositions de la population et nous dit aujourd’hui qu’elle ne peut mesurer l’impact sanitaire de cette nouvelle technologie faute de données scientifiques.


Nous savons que l’Etat a cherché, par voie législative et réglementaire, à réduire les marges de manœuvre des élus locaux, mais il vous en reste encore. Vous gardez, en effet, un pouvoir d’information et de concertation, lequel peut vous aider à prendre des mesures de prévention afin de pouvoir assurer vos responsabilités de police sanitaire. Nous serons là pour vous aider dans ce souci de protection de vos administrés.


Aussi nous vous demandons, dès à présent, de vous engager sur les points suivants :


1. mise en place dès votre élection d’une commission municipale des ondes avec des représentants de citoyens ; demande de création de l’instance de concertation départementale (ICD) ;



2. prise immédiate d’un moratoire sur la 5G ;


3. refus de toute déclaration préalable incomplète (mention d'antennes factices, inactives, leurre...) contenant en fait des projets cachés d’installation d’antennes 5G ;


4. opposition à toute déclaration préalable d’implantation d’antennes à proximité de lieux d’habitation ou d’écoles ;


5. demande systématique de simulation de champ pour toute nouvelle implantation et présentation des résultats devant la commission de concertation ;


6. refus d’installation du WiFi dans les écoles et modifications en installations filaires si le WiFi est déjà installé ;


7. le compteur Linky n’étant pas encore totalement déployé sur la ville, décision d’un moratoire et interpellation du Sipperec ;


8. information régulière de vos administrés concernant un usage raisonné des outils numériques afin que soient privilégiées les connexions filaires.



En vous remerciant d’avance de votre engagement en faveur de la protection de vos futurs administrés et dans l’attente de votre réponse, nous vous adressons nos sincères salutations.



Le collectif anti-Linky de Noisy-le-Sec

24 février 2020

mercredi 29 janvier 2020

message 18 aux élus de Noisy-Le-Sec - Information et protection des Noiséens contre le Linky

Monsieur le Maire,
mesdames et messieurs les Conseillers,
Cela fera bientôt deux ans qu'a débuté notre action d'information des autorités municipales sur les dangers du compteur-capteur de données appelé Linky. Nous continuons malheureusement à constater votre inaction dans le domaine de la sécurité, de la protection de la santé et de la vie privée des vos administrés.
Vous êtes sans doute au courant du fait qu'Enedis a repris la pose forcée de ses compteurs-capteurs sur la commune de Noisy-le-Sec. Ne pourriez-vous pas, au minimum, informer vos administrés des retours d'expérience qui font suite à la pose de ces capteurs ?
Au cas où l'incendie qui a détruit le restaurant Clasico à Paris vous aurait échappé, vous trouverez ci-dessous l'article que Le Parisien a consacré à ce énième accident dû au Linky. Nous avons attendu avant de vous l'envoyer car Enedis a la triste habitude, après avoir prestement envoyé ses équipes effacer les traces de départ de feu, de porter plainte contre les médias qui osent accuser son capteur. En l'occurrence il n'y a pas eu de plainte contre Le Parisien (à notre connaissance) car les caméras de surveillance du restaurant ont filmé le départ de feu.
Par ailleurs, nous avons le plaisir de vous envoyer en pièce jointe le texte de l'arrêté du maire des Lilas datant d'avril 2018. Par cet arrêté, le maire tente de protéger ses concitoyens face aux scandaleuses pressions d'Enedis en lui imposant d'informer la commune de ses interventions et les usagers visés de leurs droits, et en exigeant le respect du refus du compteur. Nous osons espérer que son exemple vous incitera à sortir de votre inaction 100 % coupable.
Au cas où vous l'auriez oublié, le 28 janvier était la journée mondiale de la protection des données personnelles, instaurée par la convention n°108 du Conseil de l'Europe, signée par la France, et qu'Enedis bafoue avec son capteur de données. Nous vous en avions informé l'année dernière, mais vous continuez à ne nous répondre que par le silence.
Nous renouvelons notre invitation, monsieur le Maire, à organiser une ou plusieurs réunions d'information des habitants de Noisy-le-Sec portant sur les dangers de ces compteurs, sur le comportement d'Enedis et sur les droits des usagers. Nous serons évidemment à votre disposition pour apporter toute l'information dont nous disposons et pour animer le débat.
Nous continuerons par ailleurs à vous fournir d'autres éléments d'information utiles concernant les problèmes relatifs au Linky.
Veuillez agréer, monsieur le Maire, mesdames et messieurs les Conseillers, l’expression de nos salutations respectueuses.
Le collectif anti-Linky de Noisy-le-Sec


Incendie du restaurant Clasico à Paris, «le feu est parti du compteur Linky»

Enrique Zanon est propriétaire du restaurant Clasico, ravagé par un incendie ce dimanche. Il soupçonne le boîtier intelligent déployé par Enedis d’être à l’origine du départ de feu.

 
Ce mardi, rue Henry-Monnier (IXe). L’incendie qui a ravagé le restaurant est parti du compteur électrique. LP/B.H.
Par Benoit Hasse
Le 2 octobre 2019 à 11h38, modifié le 2 octobre 2019 à 12h15
« Le directeur des établissements m'avait pourtant conseillé de refuser l'installation du compteur Linky. J'aurais dû l'écouter. » Enrique Zanini, patron de la chaîne des restaurants Clasico Argentino, regrette amèrement d'avoir cédé à Enedis, fin juillet dernier.

Le feu est parti du boîtier électrique

Deux mois (et plusieurs coupures et incidents plus tard), le petit restaurant de la rue Henry-Monnier (IXe) où le boîtier avait été posé a été partiellement ravagé, ce dimanche, par un incendie d'origine… électrique ! Les quelques clients et employés présents dans les lieux ont pu sortir sans dommage. Mais le restaurant entièrement noirci par la fumée et très endommagé par le sinistre ne pourra pas rouvrir avant au moins deux mois.
Le feu est parti du boîtier électrique posé sur un mur dans la petite salle de l'établissement, comme le montre la bande de vidéosurveillance de l'établissement que le restaurateur a pu récupérer. De là à accuser un dysfonctionnement directement lié au compteur Linky il n'y a qu'un pas… qu'Enrique Zanino se refuse à franchir officiellement. « Ce sera aux experts d'assurance de le déterminer », note-t-il.
« Ce qui est sûr, en revanche, c'est que nous avons eu des tas de problèmes avec ce nouveau compteur qui n'arrêtait pas de disjoncter », poursuit le restaurateur qui évoque plusieurs affaires d'incendies où Linky aurait été mis en cause. « Je ne l'installerai sûrement pas dans mes autres restaurants », conclut-il.

«Le compteur ne peut pas prendre feu» selon Enedis

Contacté, Enedis reconnaît que le sinistre est bien parti du tableau électrique du restaurant. « Mais pas du compteur communiquant. Il ne peut pas prendre feu ! Plusieurs enquêtes indépendantes l'ont démontré », insiste une porte-parole de l'entreprise en soulignant que l'origine des flammes peut être liée à bien d'autres causes, « comme une surtension sur le réseau ou un mauvais dimensionnement des câbles situés après le compteur ».
A ce jour, 600 000 foyers parisiens ont été dotés d'un compteur Linky, soit trois fois plus qu'il y a un an. A terme, en 2022, les 1,6 million d'abonnés de la capitale en seront tous équipés.